Archives pour la catégorie Barbecue


The Pig, Chapel Hill

The Pig Restaurant

Vous êtes de passage à Chapel Hill. Vous avez une faim de loup. Vous mangeriez bien du bœuf (en burger). Essayez donc plutôt The Pig ! Ici le cochon se sert fumé, selon diverses déclinaisons : à l’assiette, dans des buns ou façon po-boys (une sorte de baguette de Louisiane).

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Et The Pig  s’obstine à se distinguer du diner moyen : la viande est hormone-free, les végétariens y trouveront beignets de tomate verte et choux de Bruxelles sautés. Et les vietnamophiles une variante locale du bánh mì, à laquelle il sera possible d’associer des frites, appariement relativement rare, au Vietnam comme en France.

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Il faudra bien deux pintes de bière pression pour faire passer le tout. Surtout les commandes large.

♥ / €

630 Weaver Dairy Rd, Chapel Hill
North Carolina
http://thepigrestaurant.com

Scholz Garten, Austin

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German speaking?

Ici la bière coule à flot et des indigènes Allemands envoient du barbecue texan au canon depuis 1866. Vraiment déconseillé aux petits estomacs et aux vegans orthodoxes : poulet crapaudine, ailes du même volatile, saucisses, jarrets, etc. Carte des bières longue comme une street d’Austin.

Une arrière-cour ombragée peut accueillir une compagnie de hussards au complet.

Alors ?  Venir accompagné de germanophones pour une véritable expérience interculturelle.

♥♥ / €€

http://www.scholzgarten.com
Scholz Garten
1607 San Jacinto Blvd,
Austin, TX 78701

Burenwirt, Innsbruck

Burenwirt


Halte au progrès !

Manger au Burenwirt, c’est l’assurance d’une vraie soirée tyrolienne, dans la pureté de la tradition. Travers de porc grillé (gebratene Rippen), cordon bleu comme on n’en fait plus, viande fumée et saucisses variées, chaussons fourrés. Les végétariens se rabattront sur les veloutés de légumes et les raviolis aux herbes, larges comme des steacks et servis par huit. (L’éditeur a hésité à illustrer cette notule, pour finalement opter pour un compromis, avec ce noir et blanc édulcorant la réalité d’un plat du Burenwirt.)

Au Burenwirt, on nourrit les hommes, les vrais, depuis 1900. La bière se prend par litre, la cuisine envoie des assiettes de bucheron. Seule la gelée de groseille à discrétion donnera une petite touche girly à votre cordon bleu, épais comme une côte de bœuf.

Au dîner, les concerts de cithare raviront toute la salle, voraces carnivores comme mélomanes slowfood.

Pour en savoir plus sur le Burenwirt

Alors ?  Un dîner au Burenwirt se mérite : il faut d’abord jeuner puis  grimper à flanc de colline le ventre creux. Mais vous ne le regretterez pas !

♥♥ / €€

Zum Burenwirt
Dorfgasse 9
Innsbruck