Archives pour la catégorie Europe


To Thalassaki, Tinos

IMG_20140731_232555


Ne pas divulguer cette adresse

Au pied du village d’Isternia, au bord de la mer. Si le vent se lève, elle vous rafraîchira les pieds et nettoiera la terrasse.

Après un bain, petite crique et plage en demi-lune à portée de vue.

Pour dévorer des plats inspirés par les Cyclades mais libérés de la tradition. Des assemblages complexes, une riche palette d’ingrédients. Du poisson frais, à choisir grillé ou en bouillon. Au poids est donc cher, mais la carte offre de très belles alternatives. Par exemple :

◊ Salade d’artichauts grillés, oignons, amandes, carottes
IMG_2099

◊ Salade de morue, haricots, houmous, citron, poix chiches, olives
IMG_2100

◊ Calamars grillés, tomates, pomme de terre, citrons et ails confits, herbes aromatiques

Des desserts à hauteur du salé. Un verre de moschato (vin doux) de Limnos offert. Que dire de plus ? Dire à la chef votre émerveillement, sourire à l’équipe.

Accueil moderne, portions grecques comme il se doit (venir avec un bel appétit).

Alors ? Courir, voler jusqu’à Tinos, pour ses villages, ses paysages et To Thalassaki. D’avril à octobre.

♥♥♥ / €€€

Ormos Isternion, Tinos
Cyclades

Salina

Ballade à travers l’île, le joyau Pollara, la douceur de Rinella

Marcher : 5-6 h  / moyen / +250 m
Manger : déjeuner à Pollara, aperitivo à Rinella


Salina est le joyau vert des éoliennes. La culture de la vigne,  des reliefs marqués, un tourisme discret et plutôt italien en font une île bien dotée relativement à ses sœurs.

De Malfa, prendre un bus allant à Leni et Rinella. Descendre à l’embranchement vers Pollara. La route 183 serpente gentillement, vue sur la mer et les pins.

Petit col et hop, le panorama de Pollara apparaît. Wow ! En fait, vous êtes en train de marcher sur un cratère, la partie effondrée étant sous le niveau de l’eau.

2013-07-27 12.19.28

Descente vers le village, le sentier coupe les virages de la route, c’est appréciable. Petit snack près de l’église pour les jours de fermeture de La Locanda

Le chemin de la plage longe l’église, une maison abandonnée et sa véranda exubérante.

2013-07-27 15.40.14

Un escalier taillé dans le roc permet de descendre à la micro-plage de Pollara et sa sublime baie. Vous êtes en train de nager dans un cratère (bis).

2013-07-27 15.00.27

Le paradis des minéralogistes. Le volcan a fait du beau boulot. Mais en été, se munir d’un couvre-chef et d’une bonbonne d’eau.

2013-07-27 14.57.09

Devant l’église de Pollara, reprendre un bus vers Rinella. En passant au pied du Monte Fossa delle Felci le toit de l’archipel, on regrettera de ne pas avoir le temps de lui faire honneur d’une visite.

Rinella est une charmante station balnéaire. Sa plage parking à barques, son sable noir, ces placettes où siroter un spritz et grignoter des parts de pizza.

2013-07-27 18.14.32

De Rinella, reprendre le ferry vers Stromboli, Vulcano, Palerme, Milazzo, etc.

Ajaccio, chemin du Bois des Anglais

Randonnée dans la garrigue corse, au-dessus d’Ajaccio

Marcher : 2-4 h  / moyen / + 400 m
Manger : des oursins en saison


Petit chemin romantique démarrant dans le Bois des Anglais (rue Nicolas Pietri), puis se muant en sentier de garrigue. En mars-avril, vous n’y croiserez que des fleurs sauvages.

IMG_20140324_164224

Et quelques gros cailloux.

IMG_20140324_165712

Sans oublier le magnifique panorama sur la baie.

IMG_20140324_163944

Et jusqu’à mi-avril, il y aura aussi des oursins ! Stands autour de la halle aux poissons, ou à la douzaine aux terrasses.

El Risco, Lanzarote

fachada-elrisco


Encore une adresse à planquer
sous cloche (d’argent)

Prendre une caña en terrasse en attendant qu’une table se libère. L’équipe arrive toujours à vous faire de la place. En profiter pour apprendre la carte par cœur, hésiter, tergiverser.

S’installer face à la vue sur le golfe de Famara. Choisir une entrée si le vent de la côte ouest vous a ouvert l’appétit. Sinon, l’amuse-bouche et les portions généreuses qui vont suivre suffiront.

entree-elrisco

Commander un plat pour deux (paella, riz, poisson) ou faire preuve d’indépendance.

paela-elrisco

La carte est riche de tentations, entre classique et classique modernisé. Pour les viandards, cochon, lapin ou cabri. Les grandes tables font envie aux couples, elles peuvent choisir le monstre marin du jour et le faire griller.

Service amical, précis. Belle carte des vins de Lanzarote. Desserts un peu en dessous mais on s’en fout (après une paella de référence).

Alors ?  Ce lieu est un miracle. Une exception dans la catégorie à laquelle il appartient, le restaurant de bord de mer du monde globalisé. Et tous genres confondus, El Risco est exemplaire de ces lieux rares où l’on est bien : harmonie du lieu, des gens et de l’assiette.

♥♥♥ / €€

http://www.restauranteelrisco.com
Calle Montaña Clara, 30 – 35558, Famara – Teguise, Lanzarote

Islas Canarias – España

 


Famara, Lanzarote

Manger et faire du surf

Marcher : 1 h 30 / facile / +150 m
Manger : ♥♥♥ / €€


Se garer en haut du lotissement ou sur la plage, avec nos amis surfeurs.

P1020374

Le chemin suit la côte, au pied d’une falaise. A gauche le littoral, à  droite une falaise abrupte (550 m) où s’accrochent les alizés.  Selon la météo, l’endroit peut être venteux et humide (il est parfois dit que Famara est la Bretagne des autochtones).

TtPPiY1tokbi8XsM3nhhpc7SoD79huNf

Une vieille ferme, un abri, une micro-maison seront vos jalons. Profitez d’un paysage dantesque à peu de risque.

 

zyHu5x9OA0QDORiT910BXXEWVpsS9Tyt

Revenir vers la plage. De nombreux socos de baignade sont à disposition. Il faudra parfois les disputer aux surfeurs (vous êtes sur leur territoire). Poursuivre en direction du village.

 

A l’entrée de Caleta de Famara, prendre à droite une rue en terre. Restaurant El Risco en vue !

R6swIYLGAIVm9NyMByBI8wWBddJQ4izw

Après le café, marcher en direction de la jetée. Quelques bâtiments balnéaires sur le front de mer qui valent le coup d’oeil.

    aqoSXwOY3vegWF6U2fNqQpICSVDAjP0R

Au départ de Famara, d’autres randonnées, beaucoup plus exigeantes, notamment le Risco de Famara complet ou encore celle-ci, qui permet de découvrir l’autre versant de la falaise.

 

Stromboli

Au-dessus du volcan

Marcher : 5-6 h / moyen / + 900 m
Manger : votre pique-nique


Le point de rendez-vous des vulcanologues : le parvis de l’église.

depart

A proximité, des épiceries où remplir le panier de pique-nique (ici le sac à dos), et un loueur d’habits de soirée : chaussures de randonnée, lampe frontale et autres accessoires de circonstance.

boots

Magmatrek a bonne réputation (derrière l’église). À réserver la veille.

 
 
 

1907Le casque de chantier est gracieusement fourni par le guide. Pensez à Stromboli (le film) : une éruption, un mort. Et aux îliens : plusieurs dizaines de morts dans les siècles proches.

 

Fin prêt, vous attendrez le signal de votre guide (en fin d’après-midi).  Prendre une petite laine pour l’après soirée, des teeshirts de rechange et si possible des guêtres (voir plus bas).

Commencera alors une ascension de plusieurs heures, qui vous conduira au sommet juste avant la tombée de la nuit. C’est le chemin pris par Karin. Halte pique-nique dans des abris anti-Stromboli et changement de tenue (suée de la montée + vent = pneumonie).

Ici il manque des photos

Puis le point d’orgue de la nuit, l’approche du cratère. Une procession de lucioles guettant l’éclat de la lave, l’éructation du volcan. Lequel est capricieux.

nuit

Certains soirs, il se fera peu démonstratif. Mais ses grondements sont inoubliables.

Éprouvante descente dans la nuit. Mollets et genoux en capilotade sur des pentes à 50 %. Des guêtres feront barrière à l’invasion de sable dans les chaussures. Pour les habitants de Ginostra, retour en taxi hors-bord, à réserver absolument (demander au guide). Selon la météo et le pilote, ce final peut s’avérer un poil longuet… Les stromboliotes dormiront donc les premiers.

Bibliographie : L’année des volcans, François-Guillaume Lorrain 

D’El Golfo à Playa del Paso, Lanzarote

Marcher sur un chemin de lave

Marcher : 3 h / facile / +110 m
Manger : ♥ / €


La randonnée longe le littoral du parc de Timanfaya (brochure). Il est possible de réserver auprès de l’administration du parc une randonnée avec guide (notice, laquelle précise : un « mercredi par mois ». Les autres jours, on se permettra d’y aller sans guide).

Se garer à El Golfo, sur le parking à l’entrée du village. Eventuellement tenter un restaurant de poissons dans la rue des restaurants de poissons. Rien de notable…

Le meilleur restaurant de l’île est à Famara ; il n’est donc pas à El Golfo.

IMG_20150330_142246

Après la ronde des poissons, depuis le parking, remonter la route (rude côte, hé hé). Tourner sur la gauche et suivre le chemin qui dessert une poignée d’habitations, souvent posées sur la lave. Ici et là, des micro-potagers décroissants :

IMG_20150330_153207

IMG_20150330_183009Quelques socos dévégétalisés. Ce chemin rejoint une entrée du parc, au pied d’un petit volcan pas bien méchant. Le contourner par la gauche, passer devant une arrogante villa.

 

marsJuste après, le chemin oblique vers la côte, pénètre dans le parc et dans une coulée de lave. Tout droit  désormais, Mars est proche !

 

Entre deux fleuves de lave, la nature tente un retour : lichens, plantes grasses et cactées.

IMG_20150330_153408

Mais les coulées de lave de l’éruption de 1730 ne s’en laissent pas compter.

champ

On arrive à un carrefour. A gauche, playa del Paso. Nuances de noir, bleu de la mer, pas de vert.

IMG_20150330_171118

A droite, le sentier du littoral, jusqu’à la plage del Cochino (itinéraire, un aperçu de cette randonnée ici). Chemin tracé sur la coulée de lave : aie les pieds !

panorama

De la plage, retour vers El Golfo via la côte depuis le carrefour, selon  cet itinéraire :

El volcán de La Corona, Lanzarote

Un volcan pour dilettante

Marcher : 1 h à 2 h selon l’humeur / facile / + 150 m
Manger : ♥ / €


Vous voulez voir un volcan de près ? Vous n’avez aucun matériel, pas plus de souffle que de mollets ? Cette randonnée est pour vous. Mais est-ce bien une randonnée ? Plutôt une promenade.

debutGarez-vous devant l’église de Ye. Entrez dans le village et prenez le sentier sur la droite, qui traverse un paysage cultivé (vignes et figuiers en soco) ou non (lichens sur pierre volcanique, cactus).

L’ascension commence. Quelques lacets plus haut, vous arrivez sur le pourtour du cratère. Les plus aventuriers pourront en faire le tour (environ 1 h) et atteindre ainsi un des points hauts de l’île (612 m) ou au contraire dévaler jusqu’en son centre, plusieurs centaines de mètres en contrebas.

Voire grimper sur un éperon rocheux à l’est
volcan-corona (ici). Ils seront récompensés par un panorama tellurique sur le nord de l’île et sa côte est, traversée par le célèbre conduit de lave créé par le Corona (Cueva de Los Verdes, Jameos del Agua).

S’extraire de la bouche de l’enfer se fera selon le même chemin ou en obliquant vers une plantation de cactus semi-abandonnée sur la droite (est). Ici et là, on pourra jouer à cache-cache dans des soco à arbres fruitiers.

IMG_20150403_135028Puis viser le centre du bourg, en flânant dans les ruelles. S’imprégner de la vie des indigènes, qui ne roulent pas sur l’or, contrairement à leurs cousins des stations balnéaires du sud, mais savent agrémenter de quelque poésie un quotidien rêche, voire épineux.

IMG_20150403_143522Retour vers le sud via le village de Máguez. Calle Santa Barbara, place avec palmiers, échoppe de céramiste en face, bar doté d’une carte de bocadillos créative. Prix d’ami, vraie gentillesse, vin local en pichet.